Musée Villa Jean Fragonard

Musée Villa Jean Fragonard
Cette élégante villa de la fin du XVIIe siècle, dotée d’un magnifique jardin aux palmiers majestueux, abrite les œuvres du célèbre peintre grassois Jean-Honoré Fragonard et de ses descendants.

C’est l’une des premières maisons construites à l’extérieur du centre-ville à l’époque. Elle a appartenu à trois vieilles familles provençales avant d’être achetée par Alexandre Maubert, un riche négociant en parfums. Maubert était un cousin de Jean-Honoré Fragonard et l’accueillit chez lui en 1790-91 lorsque Fragonard dut quitter Paris pour des raisons politiques.

La ville de Grasse a acquis la maison lors de sa mise en vente en 1977 pour la transformer en musée.

Fragonard est l’un des peintres et dessinateurs les plus prolifiques du XVIIIe siècle.Il est né en 1732 à Grasse, dans le sud de la France, et s’est installé très tôt à Paris avec sa famille.

Copies et trompe-l’œil étonnants
Pendant quatre décennies, il a réalisé de nombreuses peintures de chevalet brillantes, telles que La balançoire (Londres, Wallace Collection) de 1767 et Portraits de Fantaisie (Paris, musée du Louvre et ailleurs), peints à la fin des années 1760 et au début des années 1770, ainsi que de grandes œuvres décoratives, dont l’exemple le plus significatif est constitué par les quatre toiles magistrales connues sous le nom de Progrès de l’amour (1771-1772 ; New York, Frick Collection), commandées par Madame du Barry (1743-1793).

Aujourd’hui, de merveilleuses copies de ces tableaux ornent les salons du musée. Outre les dessins originaux et les peintures de Jean-Honoré Fragonard, vous découvrirez dans l’escalier une merveilleuse décoration en trompe-l’œil.

« Le trompe-l’œil est une technique spéciale qui trompe l’œil – un genre d’art qui tente de rendre impossible la distinction entre un objet peint et un objet réel.

Vous pouvez également découvrir l’un des rares tableaux religieux de Jean Honoré Fragonard dans la cathédrale Notre-Dame du Puy – le  » Lavement des pieds  » de 1754.Le lavement des pieds » de 1754.

Au cours de la dernière décennie de sa vie, sa production artistique diminue, peut-être parce qu’il reconnaît que son style rococo tardif n’est plus en phase avec son époque.Il meurt en 1806.

En bas, côté jardin de la villa, se trouve un autre musée qui mérite d’être visité : le Musée de la Marine de l’Amiral de Grasse. À trois minutes de marche, vous trouverez le Café de Musée et le Parfumeri Fragonard.

Par Tommy Sverre / 202F